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LIBELLULE
12 mars 2008

EN APARTE

Jamais je n'aurais pu penser que les blessures de l'enfance puissent à ce point rejaillir dans notre vie d'adulte. Les plus profondes, les plus enfouies, les plus timides, toutes prennent un malin plaisir à se rappeler à nous alors que nous pensions les avoir oubliées. Tant qu'elles ne sont pas digérées par notre si subtil inconscient, elles sont là dans un coin prêtes à rejaillir à tout moment.
Les miennes, je pensais leur avoir bien tordues le cou, mais je n'ai pas du serrer assez fort... Pourtant, aujourd'hui je suis capable de les analyser, de les raconter, de m'en moquer même, pas assez sans doute. Je les connais bien maintenant et malgré cela, elles me font parfois encore souffrir. Ça ne dure plus aussi longtemps c'est sûr, mais toujours j'ai peur de ne pas arriver au bout de celle-ci, la souffrance. Je perds pied, je me répands, je m'affole... puis le concret revient, je reprends confiance ; encore une partie de gagnée !
J'attends ces jours où comme une rémission, je pourrais me dire "tiens, mais ç'est finit !" Où mes vilains cauchemars récurrents n'existeront plus. Où chaque évènement un tant soit peu en relation avec tout ceci n'en sera plus imprégné. Où enfin je n'aurais plus de craintes. Où je n'aurais plus peur de ce que peuvent penser les autres à ces moments là (les autres qui ne peuvent pas vraiment comprendre, je ne leur en veux pas) Le jour où sans m'en rendre compte je serai définitivement passée à autre chose.
Ce jour là sera grand. Et moi je serai enfin délivrée, je serai enfin libre.

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